Aucun impact

Rentrer sous un temps automnal a quelques impacts sur le moral. Je ne le pensais pas et je ne le voulais pas l’admettre. L’idée était de ne pas être englobée par ce contexte général et d’ignorer les tracas quotidiens. L’objectif étant de ne voir uniquement l’aspect positif des choses et de minimiser les soucis. Rendre les choses meilleures. C’était ça l’objectif de la rentrée. Seulement, Monsieur est distant, Madame la directrice aigrie et le train du matin blindé. Le réveil me fait mal à la tête, mon corps se croit en hiver et semble plus attiré par les soupes devant la tv que les fruits anti calories. Ok, c’est une question de volonté. Le monde politique ne sait pas non plus où il va mais des décisions vont devoir être entreprises et respectées. Alors non, je ne vais pas retourner dans le système qui nous impose de ne voir que du conflit et uniquement les défauts qu’il faut sans cesse combattre. Peut-être que c’est utopique, mais parfois essayer de voir les choses différemment permet de s’apercevoir qu’il y autre chose. Mon entourage est composé de ceux qui veulent du changement et qui en font les démarches et de ceux qui se plaignent. Je semble au milieu à rester sur place. Stagnation. Immobilisme. Peut-être… Mais au moins, je ne prends pas de risque. Se concentrer sur que l’on a, c’est réaliser qu’il y a une base et sûrement des sources exploitables, même non visibles jusqu’à présent. Les défauts sont là et c’est comme ça. Les qualités et les compétences, on les avait laissées parce qu’elles tenaient la route. Mais autant les rendre plus fortes afin qu’elles se renforcent et fassent de l’ombre aux blocages éventuels. Comme le bon et le mauvais cholestérol. Ils interagissent entre eux et ils ont cette capacité à faire basculer le taux. Ainsi que cette paire de chaussures. On la possède depuis un moment et elle va avec tout On peut compter dessus pour assurer. Pourtant, on cherche à acheter d’autres paires inconfortables qui ne nous vont pas au final. Cette rentrée plutôt sombre n’aura pas d’impact sur moi. Promis.

Constance Jablonski