Mes défauts

Ils sont présents et parfois depuis longtemps. Faiblesses, poids du passé et mauvaises habitudes font nos défauts. Le passé les a souvent créés, le présent les côtoie et le futur envisage de les faire disparaitre. Il parait que l’on peut les dompter, les reconnaitre voir les réconcilier. Ce n’est pas si évident. Selon le degré et suivant l’impact, ces angoisses s’installent parfois trop profondément. Elles peuvent même disparaitre mais revenir comme si elles n’étaient jamais parties. C’est sombre quelque part. Peut-être que la nature humaine est ainsi. Alors que se passe t-il, si on essaye simplement de les accepter ? Juste se dire que oui c’est là et que c’est comme ça. Est-ce que notre personnalité ne dépend pas aussi de nos blessures ? Ces épreuves nous ont fait mal mais nous rendent aussi plus forts. Comme si, l’expérience de la vie était un enrichissement. Un apprentissage qui peut faire avancer plus vite et éviter de reproduire certaines erreurs. Mes défauts font partie de moi. Je ne serai pas ce que je suis sans eux. La société les reconnait plus qu’avant et impose beaucoup moins cette idée de cloisonnement. Se disperser, avoir plusieurs activités ou simplement choisir de ne pas faire carrière sont reconnus aujourd'hui comme des choix de vie et non plus des problèmes de comportement. Alors si la vision de la société change pourquoi mon regard ne l’accepterait pas ?

 

Gisèle Bündchen.

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